• 50 nuances de grey

    Christian passe ses mains dans ses cheveux en faisant les cent pas dans son bureau. Deux mains : il est donc doublement exaspéré. Son self-control habituel semble l'avoir lâché d'un coup.

    - Je ne comprends pas pourquoi vous ne m'en avez rien dit.

    - On n'a jamais abordé le sujet. Je n'ai pas l'habitude de dévoiler mon statut sexuel à tous ceux que je croise. Enfin ! On vient à peine de se rencontrer !

    Je regarde mes mains. Pourquoi est-ce que je me sens coupable ? Pourquoi est-il aussi fâché ? Je lève les yeux vers lui.

    - Eh bien, vous en savez beaucoup plus long sur moi, maintenant, rétorque-t-il, les lèvres pincées. Je savais que vous n'aviez pas beaucoup d'expérience, mais vierge !

    Dans sa bouche, on dirait un gros mot.

    - Merde, Ana, je viens de vous montrer...

    Il gémit.

    - Nom de Dieu. Quelqu'un vous a-t-il embrassée avant moi ?

    - Evidemment.

    Je tente de prendre un air offusqué. Bon, d'accord... deux fois.

    - Aucun gentil jeune homme ne vous a fait perdre la tête ? Je ne comprends
    pas. Vous avez vingt et un ans, bientôt vingt-deux. Vous êtes belle.

    Il repasse la main dans ses cheveux.

    Belle. Je rosis de plaisir. Christian Grey me trouve belle. Je fixe mes doigts noués en tentant de ravaler un sourire béat. Il est peut-être myope ? Ma conscience vient de relever sa tête hébétée. Où était-elle quand j'avais besoin d'elle ?

    - Et nous voilà en train de discuter sérieusement de ce que je veux vous faire, alors que vous n'avez aucune expérience en la matière. Il fronce les sourcils.

    - Comment vous y êtes-vous prise pour éviter le sexe ? Expliquez-moi.

    Je hausse les épaules.

    - Personne ne s'est vraiment, enfin... Montré à la hauteur. Sauf vous. Manque de bol, vous êtes une espèce de monstre.

    - Pourquoi êtes-vous fâché contre moi ?

    - Je ne suis pas fâché contre vous. Je suis fâché contre moi-même. J'avais supposé...

    Il soupire, me scrute attentivement puis secoue la tête.

    - Vous voulez partir ? me demande-t-il d'une voix radoucie.

    - Non, à moins que vous ne vouliez que je parte.

    Non... je ne veux pas partir.

    - Bien sûr que non. J'aime que vous soyez ici.

    Il fronce les sourcils et consulte sa montre.

    - Il est tard.

    Il relève la tête pour me regarder.

    - Vous vous mordez la lèvre, dit-il d'une voix rauque, en me dévisageant d'un air songeur.

    - Désolée.

    - Ne vous en excusez pas. C'est simplement que ça me donne envie de la mordre, moi aussi, cette lèvre. Fort.

    Je m'étrangle... comment peut-il me dire des choses pareilles et s'imaginer que je n'en serai pas troublée ?

    - Venez, murmure-t-il.

    - Quoi ?

    - Nous allons rectifier la situation immédiatement.

    - Que voulez-vous dire par là ? Quelle situation ?

    - Votre situation. Ana, je vais vous faire l'amour, maintenant.

    - Oh.

    Le sol vient de s'effondrer sous mes pieds. Je suis une situation. Je retiens mon souffle.

    - Si vous y consentez. Je ne veux rien vous imposer.

    - Je croyais que vous ne faisiez pas l'amour ? Que vous baisiez brutalement ?

    Je déglutis. Tout d'un coup, j'ai la bouche sèche. Il m'adresse un sourire coquin, dont les effets se font ressentir jusque-là.

    - Je peux faire une exception, ou alors combiner les deux, on verra.

    J'ai vraiment envie de vous faire l'amour. Je vous en prie, couchez avec moi. Je veux que notre arrangement fonctionne, mais il faut que vous ayez une idée de ce à quoi vous vous engagez. Nous pouvons commencer votre entraînement de base dès ce soir. Mais n'allez pas vous imaginer que je me suis converti aux fleurs et au chocolat ; c'est seulement le moyen d'atteindre mon but, et puis j'en ai envie, et vous aussi, j'espère.

    Je rougis... En fin de compte, certains rêves finissent par se réaliser.

     

      

      

     Quand tu es ici, tu es totalement à moi, me souffle-t-il en s'attardant sur chaque mot. Je peux faire de toi tout ce qui me plaît. Tu comprends ?
    Son regard est maintenant intense. Je hoche la tête, la bouche sèche. J'ai l'impression que mon coeur va éclater dans ma poitrine.
    - Déchausses-toi, m'ordonne-t-il d'une voix douce.
    Je déglutis et, maladroitement, je retire mes escarpins. Il les range à côté de la porte.
    - Bien. N'hésite jamais quand je te donne un ordre. Maintenant, je vais te retirer cette robe. ça fait plusieurs jours que j'en ai envie. Je veux que tu sois à l'aise dans ton corps, Anastasia. Tu es superbe, et j'aime te regarder. Je pourrais te regarder tout la journée, et je tiens à ce que tu ne sois ni gênée, ni honteuse de ta nudité. Tu comprends ?
    - Oui.
    - Oui, qui ?
    Il se penche vers moi avec un regard noir.
    - Oui, monsieur

     

    Il aime faire mal aux femmes. Cette idée me consterne.
    - Vous êtes sadique?
    - Je suis un Dominant.
    Son regard gris est torride.
    - Qu'est-ce que cela veut dire?
    - Que vous vous soumettiez à moi volontairement, en toutes choses.
    Je fronce les sourcils en tentant de comprendre ce concept.
    - Mais pourquoi ferais-je une chose pareille?
    - Pour me faire plaisir,

     

     

    Pourquoi ne pas se laisser tenter par "50 Shades of Grey"

     

    Vous ne pouvez pas ne pas en avoir entendu parler. La trilogie érotico-SM de E.L. James.

    c'est un des best-seller de l'année 2011/2012 et bien plus encore. Avec plus de 40 millions d'exemplaires vendus et des commandes passées dans 37 pays, le best-seller de la décennie sera donc érotique, ou ne sera pas........

    On est émoustillé par la lecture SM soft de l'histoire d'amour étrange de Christian Grey, beau milliardaire pervers , et la jeune (vierge) Anastasia Steele.

    Bref, scènes de bondage, jeux de soumission et autres perversités osées, 50 Shades of Grey nous fait réaliser qu'il faut se méfier de ce qu'il y a sous le tablier de la femme de la maisonnée. 

    Grey sera bientôt sur nos écrans
    Oui, pendant qu'on en parle gentiment , Hollywood pense au futur succès de 50 Shades of Grey.

    Un extrait :

    L'ascenseur arrive. Nous sommes seuls. Soudain l'ambiance se charge d'électricité. Je respire plus vite. Mon coeur s'emballe. Il se tourne légèrement vers moi. Ses yeux ont viré à l'ardoise. Je me mords la lèvre.
    - Oh et puis merde pour la paperasse.
    Il me pousse contre le mur, m'agrippe les deux mains, et les cloue au-dessus de ma tête tout en m'immobilisant avec ses hanches. De sa main libre, il m’attrape par les cheveux et tire dessus pour me renverser la tête en arrière ; il écrase ses lèvres sur les miennes. C'est presque douloureux. Je gémis, livrant passage à sa langue qui en profite pour explorer ma bouche. Je n'ai jamais été embrassée comme ça.

     

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